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  -- some kind of stranger (graham)
Mustache Marshall :: — STARS HOLLOW, CT :: blossom avenue

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Elian Botsford
Elian Botsford
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Sujet: -- some kind of stranger (graham)    -- some kind of stranger (graham) Empty15.01.22 14:39


( some kind of stranger )
flashback - london.
- - - ☆ - - -
L’idée lui avait été soufflée par l’ami de Graham, quand elle s’était confiée à lui, à la fois désemparée et rongée par l’inquiétude. Il avait une fois de plus manqué l’un de ses appels, et le message un peu désespéré qu’elle avait laissé sur sa boîte vocale était demeuré sans retour. Ils ne s’étaient pas parlé depuis quelques jours, et la dernière fois qu’elle avait l’avait rejoint au téléphone, il lui avait semblé à la fois distant et préoccupé. Sa tentative de la rassurer, à la fois expéditive et désinvolte, n’avait qu’accentué ses inquiétudes, alors qu’elle discernait dans son ton fuyant une certaine hésitation. C’est ainsi qu’Elian avait considéré cette idée d’aller le surprendre à Londres, dans l’espoir de raviver entre eux la flamme. Graham lui manquait plus qu’elle n’osait se l’avouer et la distance qui les séparait devenait de plus en plus insupportable. Elle avait le cœur qui oscillait entre cette envie de le laisser poursuivre ses rêves et cet oppressant désir inavoué de le ravoir à ses côtés, si bien qu’elle se retrouvait suivit au quotidien d’un incessant dilemme auquel elle ne trouvait aucune issue. Le timbre de la voix de son mari au téléphone ne suffisait plus à la conforter, ses diverses distractions ne parvenaient plus à lui occuper l’esprit et elle n’arrivait à combler ce creux qu’elle avait au ventre, lassée autant par le manque d’intimité que de complicité. L’incertitude de ses intentions l’accompagna alors qu’Elian s’affaira à préparer une petite valise pour ce séjour improvisé, et elle ne la quitta pas de tout le trajet la menant à Londres. Et même une fois devant sa porte, les mains tremblantes, la gorge nouée, elle ne savait pas exactement ce qu’elle venait chercher. L’élan de romantisme qui avait motivé son escapade semblait s’être essoufflé en même temps que l’enthousiasme duquel elle avait essayé en vain de se convaincre. Les doutes envahirent son esprit alors qu’elle se demandait s’il apprécierait qu’elle débarque à l’improviste dans son nouvel univers. Elle toqua d’un faible coup, puis quand l’attente devint insoutenable, elle frappa une seconde fois, l’insistance transparaissant dans le son de son poing empressé contre la porte. Elle se mordillait la lèvre inférieure, habitée d’une nervosité qui n’avait d’égal que son impatience de revoir Graham. Elle avait dans le regard une lueur d’espoir, témoin de la fébrilité qui l’habitait. De nombreux sentiments contradictoires se bousculaient en elle, alors qu’elle doutait de l’attitude à adopter. D’une part elle ne pouvait faire autrement que de lui en vouloir de l’avoir ainsi délaissée au cours des dernières semaines, mais une autre partie d’elle, celle dirigée par son cœur, ne pouvait plus attendre de le revoir et de se lover dans une étreinte qu’elle attendait depuis trop longtemps déjà. Elle savait qu’une fois les yeux posés sur le responsable de ses émotions hétéroclites, il n’y aurait plus que son amour pour lui qui triompherait. Les secondes qui passaient lui paraissaient être une éternité, et ce n’est qu’au moment où elle s’apprêtait à frapper à nouveau que la porte s’ouvrit. — "Surprise", lança-t-elle promptement, posant les yeux sur la silhouette menue de se mari. Dans sa poitrine, son cœur s’emballa dans une folle cadence. Le sourire qui vint étirer ses lèvres, ainsi que son regard pétillant, contrastaient avec le mélange de surprise et d’incompréhension qu’elle devinait sur les traits de Graham. Quelque chose chez lui paraissait différent. Il semblait exténué, à l’allure voutée et amaigrie. Elle fronça les sourcils, imperceptiblement. — "You didn't return any of my calls", le sermonna-t-elle gentiment, un léger rire s’échappant d’entre ses lèvres. Elle le défiait d'un regard espiègle qui dissimulait les réelles incertitudes qui l’avaient gardée éveillée au cours des dernières nuits où son sommeil agité était abondant de persistantes appréhensions.   — "And I missed you", avoua-t-elle enfin, dans une petite moue, penchant la tête. Elle tentait de faire abstraction des traits tirés de son mari. Ses doutes envolés, elle était simplement heureuse de le voir, sa simple présence tel un baume.
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Graham Milne
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Sujet: Re: -- some kind of stranger (graham)    -- some kind of stranger (graham) Empty15.01.22 14:43


- some kind of stranger -
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Sa vie avait pris cette tournure inattendue. Il était fou de tout plaquer, tout laisser derrière pour suivre ce rêve de jeunesse. Il le savait bien. Pourtant, il ne pouvait concevoir de ne pas réellement tenter sa chance. De vivre avec cette oppressante sensation d’avoir peut-être passé à côté de quelque chose de grand. C’était probablement injuste d’imposer tout cela à Elian. C’était peut-être aussi pourquoi il ne parvenait pas à lui répondre, ni à retourner ses appels. La honte. De leur imposer cette distance frustrante et pour quoi au juste ? Pour qu’il puisse crever de faim ici et réaliser qu’il n’a tout simplement pas le talent qu’il faut. Ces messages sans réponses laissés sur son portable, un rappel accablant à la réalité. Pourtant, il était devenu meilleur à les ignorer. Il sursauta, ses paupières lourdes. Quelques secondes dans les vapes alors qu’il réalisait tranquillement qu’il s’était assoupi dans ce sofa inconfortable. Sa guitare à la place vacante à ses côtés. Il dormait quand il le pouvait, quand il réussissait. Son sommeil léger, agité. Les murs lui paraissaient minces et ses propres colocataires avaient des allés et venus imprévisibles. Il vivait la nuit, dormait le jour. Quelques heures, tout au plus. On frappa à la porte et Graham devinait que c’était ce qui l’avait réveillé. Traînant son corps jusqu’à la porte, agacé à l’idée d’un contact humain. Il soupira avant d’ouvrir la porte. Aussitôt accueilli par un visage connu, Elian. — "Well it is, um, a surprise", bafoua-t-il, ne parvenant pas tout à fait à contrôler l’air désemparé et inquiet qui étirait les traits de son visage en une étrange grimace. Il réalisait que sa réaction risquait d’être décevante pour elle. Mais il ne pouvait faire autrement que de penser à tout ce qu’il avait pu lui dire. A l’état pitoyable de l’appartement… à son propre état pitoyable. Une visite motivée par son comportement. Lui qui croyait la protéger en la tenant à l’écart. Il baissa les yeux, honteux, alors qu’elle lui avouait finalement qu’il lui manquait. C’était elle qui écopait, dans l’incompréhension. Il était injuste envers elle, il le savait. Graham tâcha d’arborer un sourire chaleureux. Il devrait jouer la comédie, la rassurer. — "I'm sorry... It's just been so hectic here. You know with the gigs and all. I just wasn't ever the right time. Here, let me take this for you.", lança-t-il, rapidement. Nerveusement. Il se pencha et attrapa la petite valise qui était debout à côté d’elle. Il n’osait pas la questionner sur la durée de son séjour, mais sa gorge se noua à l’idée qu’elle ait un réel aperçu de son quotidien. Déposant la valise à l’intérieur de l’appartement, Graham laissa sa femme pénétrer les lieux. Gêné. Elle avait déjà vu l’endroit et, pourtant, maintenant qu’elle y était à nouveau, Graham avait l’impression que le minuscule appartement avait rétrécit depuis sa dernière visite. Peut-être était-ce simplement lui qui y étouffait davantage. Il s’approcha finalement de sa femme, comme s’il réalisait finalement qu’elle était là. Qu’il ne pouvait pas simplement ignorer sa présence comme il l’aurait fait avec l’un de ses appels. Qu’il ne pouvait pas la protéger en la tenant à l’écart. Elle était là. — "Hey", soupira-t-il, un faible rire étira ses lèvres, alors que sa main trouvait naturellement la peau douce de son visage. Sa joue au creux de sa paume, son pouce effleurant sa peau d’une légère caresse. Il aurait pu se perdre dans ses yeux, se laisser oublier ce mur qu’il avait lui-même dressé entre eux. Il sourit faiblement avant de finalement franchir l’espace qui les séparait encore. Posant ses lèvres sur les siennes, l’embrassant. Sincèrement, d’un baiser qui était à la fois teinté de son amour et de désespoir. D’un contact humain, de sa chaleur. De sa présence. — "I've missed you too. So much.", avoua-t-il en un murmure contre ses lèvres. Un sentiment inhabituel de soulagement alors qu’il lui disait la vérité, comme à chaque fois qu’il lui disait qu’il l’aimait. Quelques vérités perdues au travers de ces mensonges.
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Elian Botsford
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Sujet: Re: -- some kind of stranger (graham)    -- some kind of stranger (graham) Empty15.01.22 15:12


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Quand il lui avait annoncé qu’il voulait quitter pour Londres dans le but de réaliser son rêve, elle avait d’abord envisagé qu’ils laissent tout derrière eux, qu’ils quittent ensemble le bercail, mettant le cap sur la capitale pour réaliser ce projet qu’elle savait primordial pour lui. Elian s’était cependant rendue à l’évidence que sa présence à ses côtés ne faisait pas réellement partie de l’équation, qu’elle ne pouvait se résigner à quitter Weymouth, mais surtout, que cette quête en était une qu’il réaliserait seul. Elle étouffa ses réticences, tut ses craintes, laissant la haute estime qu’elle avait pour son mari ainsi que pour sa musique la guider dans cette décision qui lui alourdi le cœur. Celle de le laisser partir au bout de son rêve. Convaincue que la force de leur amour saurait braver les centaines de kilomètres qui les sépareraient, jamais elle n’aurait imaginé que cette relation à distance serait aussi difficile. Fière des accomplissements de Graham, dont elle ignorait la nature fictive, Elian se consolait de sa solitude en se disant qu’au moins, le sacrifice n’était pas en vain. Pourtant, lorsqu’elle se glissait seule entre ses draps, quand cette douce chaleur humaine lui manquait, quand cette complicité qu'ils avaient jadis ne transparaissaient plus lors de leurs brefs échanges téléphoniques, dans ces moments où il lui réservait un mutisme inexpliqué, elle en venait à regretter de l’avoir laissé s’éloigner d’elle. Le retrouver après tout ce temps qui s’était écoulé gorgea son cœur d’un amalgame d’émotions contradictoires. Elle tenta de ne pas laisser paraitre la déception qui s’installa sur ses traits quand il mentionna ses horaires chargés ainsi que le fait que ce n’était jamais le bon moment. Comme à toutes les fois, Elian l’excusa, la lèvre inférieure pincée entre ses doigts, une expression assombrie lui voilant le regard. Rapidement, pourtant, la mélancolie se dissipa, alors que la main de Graham contre sa joue vint l’apaiser. Sur ses lèvres dansait un sourire que Graham vint délicatement écraser des siennes, alors qu’il y posait ce baiser qu’elle avait impatiemment espéré. — "I am so happy to be here, to finally see you.", susurra-t-elle contre ses lèvres, avant de s’en emparer à nouveau, les couvrant de baisers fugaces, les sens en ébullition, les papillons voltigeant au creux du ventre. Ses doigts, retrouvant d’abord sa mâchoire, qu’ils effleuraient d’une douce caresse vinrent trouver refuge sur sa nuque, glissant contre sa peau puis dans sa chevelure hirsute. Son front contre le sien, elle ne pouvait se départir de ce sourire radiant, témoin de cette aura bonheur qui enveloppait leur étreinte. Elle recula d’un pas, observant longuement son mari. Enfin, ils étaient réunis. Ses doigts, qui couraient toujours sur sa nuque, changèrent leur trajectoire, migrant lentement le long de sa colonne vertébrale, venant se poser autour de ses hanches. Elle ne réalisait que maintenant à quel point le contact de son corps lui avait manqué. — "I hope it isn't a bad time... and that you can free up a little time in your busy schedule for your wife.", lui lança-t-elle, un petit sourire au coin des lèvres, faisant allusion à ses précédents prétextes. Elle se permit enfin un regard autour d’elle, la perplexité peinte sur ses traits, alors qu’elle scrutait l’environnement dans lequel vivait Graham. À la vue de l’endroit, à la fois terne et encombré, elle peinait à croire que cet appartement était le même que celui qu’elle avait visité il y avait de nombreuses semaines. Elle reporta son attention sur lui, notant mentalement qu’une fois installée, elle se chargerait de mettre un peu d’ordre dans son logis, le libérant ainsi des tâches qui ne devaient pas s’insérer aisément dans son horaire chargé. — "I was able to get away from work for a few days, so I'll finally get to experience the life of a rockstar." plaisanta-t-elle, ses prunelles rieuses ancrées aux siennes. Elle était visiblement emballée à l’idée de ce séjour improvisé, et espérait que le sentiment était partagé. — "I'm so proud of you.", murmura-t-elle, avant de l'attirer à nouveau vers elle pour se presser contre son torse, profitant de cette intimité qui lui avait manqué.
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Graham Milne
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Sujet: Re: -- some kind of stranger (graham)    -- some kind of stranger (graham) Empty15.01.22 15:14


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Tout son corps semblait affecté par la surprise, par l’angoisse aussi. Ses mains légèrement tremblantes, sa gorge sèche ainsi que son estomac noué. Il peinait à garder le fil de ses mensonges qui s’accumulaient rapidement alors qu’il n’avait qu’à lui parler quelques instants au téléphone. Là, devant elle, Graham ne pouvait faire autrement que paniquer à l’idée d’avoir à garder ces apparences, ces mensonges de manière constante. Elle finirait, tôt ou tard, par réaliser que quelque chose clochait sérieusement avec lui, remarquerait les failles ou incohérences avec ces belles paroles, mais son état pourtant lamentable. Pourrait-il continuer de lui faire croire en ces belles paroles ? Comment pouvait-il l’avoir près de lui, passer ce temps ensemble sans voir tout ce qu’il avait construit sur le mensonge s’effondrer ? Alors qu’il la tenait dans ses bras, il laissait son amour et sa tendresse réchauffer son cœur. Son orgueil l’avait jusque-là empêché de réaliser combien il était seul. Comment il s’ennuyait d’elle, comment il se faisait violence en s’enfermant volontairement dans cette cellule formée par ses propres mensonges. Il devinait que la distance et la solitude pesaient aussi sur Elian qui lui avouait être heureuse de le voir … enfin. La façon dont elle s’accrochait à lui, dont ses doigts parcouraient son visage et sa nuque, dont ses lèvres s’étaient emparé des siennes éveillait en lui une multitude d’émotions qu’il avait su refouler. Pourtant, un sentiment paradoxal avait réussi à s’infiltrer en lui. Incapable de vivre pleinement ce moment à ses côtés, tourmenté. Anxieux devant la tâche monumentale qui l’attendait, celle de maintenir ces apparences. Un frisson parcouru sa colonne vertébrale alors que les doigts d’Elian glissaient lentement sur celle-ci. Un soupir s’échappa d’entre ses lèvres. Son cœur se serra dans sa poitrine quand elle dit espérer qu’il trouve du temps pour sa femme. Pourquoi n’avait-il pu se contenter de sa vie à ses côtés ? N’avait-elle pas fait de lui l’homme le plus heureux du monde ? Son amour aurait dû lui suffire, pensait-il. La nervosité s’empara de lui alors qu’elle scannait son logis du regard. Il n’osait s’imaginer les pensées qui devaient défiler dans sa tête. L’endroit était loin de correspondre à ce qu’elle avait aménagé pour eux dans leur demeure commune. L’endroit était sale et froid. Désordonné. A l’image de son esprit tourmenté, probablement. Quelques jours. La durée de sa visite. Il déglutit péniblement alors qu’elle mentionnait sa vie de rockstar. Elle déchanterait rapidement si elle venait à réaliser qu’il n’arrivait pas à se produire devant plus de quelques ivrognes dans des bars miteux et peu fréquentables pour quelques dollars à peine. Elle était fière de lui. Sa mâchoire crispée, une expression rigide sur les traits de son visage. Comme un rappel à l’ordre, à la réalité. Son menton posé sur le sommet de sa tête, sa tête contre son torse, il s’inquiétait à l’idée qu’elle puisse entendre les battements agités de son cœur qui martelait contre sa poitrine. Le poids de ses mensonges à nouveau sur ses épaules, Graham trouva la force de se décoller de sa femme. L’espace qu’elle occupait contre son corps aussitôt froid, glacial. Son regard parcourait la pièce bordélique de l’appartement. Il s’éloigna davantage d’elle, s’afférant à ramasser des vêtements qui traînaient au sol. — "It's a real mess in here. If I had known you were coming, I would have cleaned it up a bit.", marmonnait-il en jetant les morceaux sur un fauteuil. Ramassant quelques bouteilles de bière vides sur la table basse, il pouvait sentir le regard d’Elian posé sur lui, mais n’osait pas relever les yeux vers elle. De retour à son mutisme devenu habituel, il savait qu’il devait parler. Lui dire quelque chose, n’importe quoi.  — "You'd be disappointed.", articula-t-il, haussant les épaules alors qu’il regardait finalement vers elle. Il tentait d’arborer un air désinvolte. — "It isn't as glamorous as people think. I'd rather just have you all for myself. Couldn't bear to have to share you with anyone for these few days.", avoua-t-il, un sourire tendre étirant ses lèvres, bien qu’il n’atteignait pas son regard. Il espérait que ce soit suffisant pour elle, qu’elle accepte cette explication. Qu’elle ne demande pas à le voir dans cette vie de rockstar dont il ignorait tout.
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Elian Botsford
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Sujet: Re: -- some kind of stranger (graham)    -- some kind of stranger (graham) Empty15.01.22 15:15


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Elian s’efforçait d’afficher une expression impassible, mais ne pouvait faire abstraction du fait qu’il ne semblait partager ni son allégresse, ni son enthousiasme. Il semblait différent. Préoccupé, distant. Elle décelait dans sa posture une nervosité inexpliquée. Elle ne pouvait se départir de cette impression que quelque chose le tracassait, mais elle n’arrivait à comprendre la raison de cette angoisse qui déformait imperceptiblement ses traits. Elle n’en était pas moins confortable contre le torse de son mari, profitant de cette étreinte pour le temps qu’elle dura, avant qu’il ne se détache d’elle. Elle fit comme s’il ne l’avait pas désappointée, mais la déception paraissait autant sur ses traits que dans son regard, qui fixait obstinément un point au fond de la pièce. Toutes les parcelles de son corps ne demandaient qu’à se blottir à nouveau contre lui, sa peau affamée du contact de la sienne, mais déjà Graham s’afférait à ramasser ce qui jonchait le sol de son appartement. Elle laissa passer un soupir, se passant une main dans le visage, dans une confusion qu’elle se savait incapable de dissimuler. — "Maybe I should’ve called…", commença-t-elle, un certain inconfort vibrant dans la voix. Elle étouffa des excuses, qu’elle ne parvint à exprimer. Avait-elle à sentir désolée d’avoir voulu lui faire plaisir? Elle ne pouvait s’expliquer le comportement de son mari. Cette petite visite surprise prenait une tournure bien différente de celle qu’elle s’était imaginée. Elle se tenait devant une énigme impossible à déchiffrer, alors qu’il paraissait tout aussi heureux de la voir qu’il semblait agacé de sa visite impromptue. Est-ce que l’état des lieux était l’unique raison justifiant cet accueil inconséquent qu’il lui réservait? — "Hey, don’t worry about it. You’ve been busy, I get it.", tenta-t-elle plutôt de le rassurer d’une voix douce, les yeux rivés sur lui alors qu’il se penchait pour attraper quelques bouteilles de bière vides, évitant visiblement de croiser son regard. L’état déplorable dans lequel se trouvait l’appartement de Graham l’interpelait plus qu’elle ne le laissait paraitre. Le désordre qui régnait dans la pièce ne reflétait en rien le logis ordonné dans lequel ils vivaient jadis ensemble. Elle blâma instinctivement ses horaires chargés et le quotidien d’artiste mouvementé qu’elle s’imaginait qu’il vivait, contrairement à elle qui n’avait que ça à faire pour s’occuper, en attendant qu’il revienne mettre de la vie dans leur demeure immaculée. Elle n’osait pas l’aider, l’observant silencieusement, déçue qu’il laisse la pagaille de son logement détourner son attention de ce qu’elle trouvait largement plus important. Qu’ils soient réunis, après tout ce temps éloigné l’un de l’autre. Les sourcils froncés, l’esprit ailleurs, ce fut la voix de Graham qui la ramena à l’ordre, regardant enfin dans sa direction. Désinvolte, la voix dénuée d’intérêt, brisant les illusions qu’elle se faisait de sa carrière. L’entrain avec lequel il lui en avait par le passé parlé semblait s’être envolé. Une moue aux lèvres, elle haussa les épaules, acceptant à contre cœur les propos de son mari. — "I had no intentions of sharing you with anyone. I wouldn't even mind if we spent every second of my time in London in here. As long as I’m with you.", lui dit-elle, penchant doucement la tête, la tendresse dans la voix, puis sur ce sourire qu’elle lui adressait. Dans les yeux, aussi, alors qu’elle cherchait à trouver son regard fuyant. Elle dissimulait derrière l’éclat rieur de son regard les inquiétudes qu’elle n’avait jamais osé admettre, mais qui plus d’une fois lui avaient traverser l’esprit. En surface, elle affichait un air impavide, mais intérieurement, elle ne pouvait s’empêcher de se demander si les tentations, ainsi que la distance, auraient pu avoir raison de la fidélité de Graham. Elle avait en son mari une confiance aveugle. Pourtant, il y avait toujours ce doute qui refaisait surface, en dépit de tous les efforts qu’elle mettait pour le réprimer. Une crainte, doublée d’un instantané sentiment de culpabilité, qui était autant injustifiée qu’insensé. Elle ne pouvait refouler ces questionnements qui bourdonnaient, lui embrouillant les idées, alors qu’honteuse qu’ils lui aient même effleuré l’esprit, elle tentait de se convaincre qu’elle n’avait aucune raison de s’inquiéter. Dans sa tête valsaient les images chimériques de toutes ces femmes qui devaient, ensorcelées par le talent de Graham, se pâmer devant lui, les yeux pétillants, une moue aguicheuse aux lèvres. Combien de femmes s’étaient laissé charmer par sa musique? Elle avait déjà été l’une d’entre elles, s’était-elle dit. À s’émerveiller devant son irrésistible charme. À vouloir à tout prix qu’il la remarque dans la foule, s’assurant de capturer son regard. Elle s’en voulait, de s’imaginer ces scénarios fictifs dans lesquels il serait capable de franchir cet interdit.  Elle chassa ces idées qui, pendant une fraction de seconde, avait à nouveau en elle semé l’incertitude. Assurément que son comportement n’avait rien à voir avec ça. — "I’m pretty sure we won’t have any trouble finding things to do.", suggéra-t-elle, se mordillant la lèvre inférieure dans un sourire lubrique, puis elle se rapprocha de lui. Elle tentait de retrouver son mari, qui, espérait-elle, se cachait derrière cette façade détachée et tourmentée. Sa poitrine s’appuyant contre son torse, ses mains se frayèrent un chemin sous son t-shirt, ses doigts caressant délicatement sa peau. Ses lèvres trouvant sa bouche, l’effleurant d’abord, puis la titillant doucement de quelques furtifs baisers. — "We can clean up later...", proposa-t-elle, dans une ultime tentative d’obtenir son attention, celle qui la faisait fantasmer depuis le premier instant où ses yeux s’étaient posés sur lui.  
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Graham Milne
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Sujet: Re: -- some kind of stranger (graham)    -- some kind of stranger (graham) Empty15.01.22 15:17


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I get it. Les paroles se voulaient rassurantes. Pourtant, il se sentait coupable. Elle comprenait. Toujours. Elle croyait en lui, toujours. Pourquoi ne le voyait-elle pas comme le raté qu’il était réellement? Pourquoi ne pouvait-elle pas voir au-delà de ses mensonges? Et quand il brisait ses illusions, quand il lui faisait comprendre qu’elle ne passerait pas le weekend qu’elle s’était imaginé, elle comprenait encore. Il se détestait de profiter de sa tendresse, de sa compréhension. De son amour. — "Well that’s an idea I can get behind…", répliqua-t-il mielleusement. Et si le sourire qui étirait les commissures de ses lèvres était sincère, il ne parvenait pas à atteindre son regard, à l’illuminer. Trop angoissé, perdu dans ses pensées qui défilaient à vive allure dans son esprit. Qu’allait-il faire? Pour la rassurer, sur eux. Sur leur couple, leur mariage. Il comprenait la raison de cette visite surprise, il comprenait son inquiétude. Mais elle comprendrait rapidement que sa vie à Londres n’avait rien de ce début prometteur, de ce succès qu’il lui faisait miroiter. Il ne pouvait cacher ses cernes, ni sa maigreur. Ne pouvait se contenter d’inspirer profondément et de jouer la comédie le temps d’un coup de fil pressé. Il était coincé. Sans issue. Que penserait-elle de lui lorsqu’elle découvrirait la vérité? La mâchoire crispée, il déglutit péniblement. Son regard posé sur elle, fuyant obstinément ce regard qu’elle souhaitait encrer dans le sien. Incapable de le soutenir. Son cœur fit un bond alors que son estomac se nouait. Elle avançait vers lui, délicatement. L’ennui, la recherche – le besoin – d’intimité évident. Lui-même ressentait ce besoin, cette envie de la plaquer contre un mur, de sentir son corps brûlant contre le sien. D’être avec elle. Il s’était souvent imaginé leurs retrouvailles alors qu’il était aux prises avec de l’insomnie dans son lit froid, glacial. Et aucun des scénarios qu’il s’était imaginés ne comprenait cette tentative ridicule de faire un peu de ménage dans l’appartement. Comment pouvait-il la repousser sans la blesser? Et pourquoi la repousser? Pour la protéger de lui? S’il ne pouvait se résoudre à lui avouer la vérité, ne devait-il pas plutôt jouer le jeu, oublier ses tracas et profiter de la présence de sa femme? La rassurer par ses baisers, par son amour? Elle le sortit de ses pensées, alors qu’elle se collait contre lui, qu’elle déposait sur ses lèvres des baisers trop doux, trop courts. Chacun de ses contacts provoquaient un frisson qui lui parcourait le corps. Les baisers furtifs qu’elles déposaient sur ses lèvres l’incendiaient. Le feu qui sommeillait en lui réveillé par ses taquineries, par les gestes doux et légers qu’elle posait sur lui. Sachant pleinement ce qu’elle faisait, sachant comment le gagner. Elle le connaissait par cœur, mieux que quiconque. Parfois, il se demandait si elle le connaissait mieux que lui-même ne se connaissait. Sa femme. — "The dishes can wait…" Ses sens éveillés, il était engourdi. Ses convictions affaiblies par l’appétit qui se réveillait en lui. Elle. Il ne voyait plus qu’elle, ne voulait plus qu’elle. Comment avait-il pu s’en passer aussi longtemps, comment avait-il pu la repousser? Le sentiment de culpabilité qui revenait lui brouiller l’esprit fut dissiper par un énième baiser d’Elian. Les lèvres entrouvertes, un soupir s’en échappa. Un gémissement timide coincé au creux de sa gorge. — "Fuck, Elian...", souffla t-il, les yeux clos, la voix rauque. Il l’aimait. Tellement. Son corps était pressé contre le sien et pourtant sa main trouva le bas de son dos, et l’attira davantage vers lui. S'il était possible qu'elle soit encore plus près de lui. Son autre main glissa le long de sa mâchoire jusqu’à se poser sur sa nuque. — "I love you.", souffla-t-il, plongeant son regard dans le sien. Le soutenant. La vérité, rien que la vérité cette fois-ci. Un sourire illumina son visage. La complicité, il était là. Présent, avec elle. Ses paumes entourant son visage, il prit quelques secondes. Pour l’admirer. Détailler chacun des traits de son visage. A la recherche d’un moindre changement, à la recherche de la muse derrière ses meilleurs morceaux. Un bref sourire illumina son visage, comme s’il avait trouvé ce qu’il cherchait, satisfait. Elle était la même. Peut-être qu’il n’était pas trop tard. Pour lui, pour eux. Mordillant sa lèvre une fraction de seconde avant de s’emparer de celles de sa femme, d’un baiser affamé, passionné. Trahissant combien elle lui manquait, combien il était seul. Sa main sagement contre sa joue, alors que de l’autre il explorait, redécouvrait les courbes de sa silhouette. Il avançait, la forçant à reculer vers le comptoir, la guidant. La soulevant afin qu’elle puisse s’y asseoir. Aussitôt, un coup. Une exclamation de douleur. La tête d’Elian heurtée contre une porte d’armoire laissée ouverte. — "I’m sorry, baby. Are you alright?", demanda-t-il, haletant. Réellement inquiet, bien que le sourire amusé aux lèvres contrastait avec la lueur sombre et l’intensité de son regard. Son pouls accéléré, ses lèvres engourdies par l’intensité de leur baiser. Sa main trouva la tête de son épouse, là où il y avait eu impact. Ses lèvres, elles, déposaient des baisers doux contre sa joue, le long de sa mâchoire.
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