AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Dernières imagesDernières images  Connexion  



 

 

 -- hold my gaze
Mustache Marshall :: — STARS HOLLOW, CT :: blossom avenue

Aller en bas 

Auden Westfall
Auden Westfall
everytime i close my eyes
it's like a dark paradise.

- - - - - -

- - - first - - -
posts : 37
dc : Elian.
- - second - -

TITRE ICI
RELATIONSHIPS:
DISPONIBILITÉ RP:

-- hold my gaze Empty
Sujet: -- hold my gaze   -- hold my gaze Empty15.01.22 14:22


( hold my gaze )
flashback - oxford university.
- - - ☆ - - -
Elle avait passé son après-midi, exempté de cours, dans un des ateliers mis à la disposition des étudiants en arts. Affairée à la réalisation de l’un de ses maints projets dont la date d’échéance approchait, Auden ne releva les yeux de son canevas qu’one fois la soirée bien entamée. Troquant son matériel d’art pour quelques bouquins qu’elle serra contre sa poitrine, elle se dirigea vers l’une des multiples bibliothèques que renfermait l’université. Elle ne mit que quelques instants à le repérer, un sourire de satisfaction étirant ses lèvres. Comme elle l’avait présagé, Colin était attablé au fond de la vaste librairie. Elle n’avait jamais été portée vers la littérature, préférant largement investir ses temps libres derrière un chevalet, mais elle ne pouvait empêcher l’éveil d’une certaine curiosité quand elle le surprenait à lire. Curieuse de savoir vers quel monde imaginaire il s’envolait, la concentration inébranlable, ses traits sérieux. Pour une fois, il ne semblait pourtant pas évadé dans un roman. Elle détectait cette singulière concentration sur son expression impassible, mais son nez était plongé dans ce qui semblait plutôt être les travaux de ses étudiants. Elle resta un instant à l’observer avant d’enfin avancer discrètement dans la direction de l’enseignant. Elle avait, dans un but légèrement insensé, assurément intempestif, étudié les allées et venues de son professeur. Elle n’ignorait pas qu’elle le trouverait précisément à cet endroit, il y passait de nombreuses soirées. Une rencontre fortuite qu’elle avait planifiée, qui lui permettrait, espérait-elle, de passer un peu de temps seule avec lui. À cette heure, la bibliothèque était quasi inoccupée, délaissée jusqu’au lendemain autant par les étudiants que par les enseignants et il y régnait un silence que seuls le bruit ses pas vint troubler. Elle s’avança vers lui, s’arrêtant à sa hauteur, une main se posant délicatement sur la table. Le doux sourire d’une innocente ingénue. Le regard d’une séductrice enchanteresse. Un subtil battement de ses cils, alors que sur lui se posaient de grands yeux enjôleurs. Il émanait d’elle une aura imbibée d’une déconcertante assurance. La parfaite dualité entre candeur et aplomb. Sa voix, à la fois mielleuse et avenante, résonna dans la librairie désertée. — "Good evening professor. Didn't expect to meet you here at such hour." Un mensonge anodin glissant aisément d’entre ses lèvres, sur lesquelles dansait toujours le même sourire, la tête penchée, à chercher une réaction qu’elle ne parvenait que très rarement à gagner de sa part. Indépendante, mais surtout inabordable, elle n’avait jamais réellement cherché l’attention des hommes. Elle trainait cette réputation de la jolie artiste captivante, mais inatteignable, son cœur qu’elle gardait barricadé derrière cette carapace qu’elle ne laissait personne transpercer. Mais Colin avait su la fasciner dès l’instant où ses yeux s’étaient posés sur lui. Puis il était devenue ce défi, cet interdit. Auden savait, du moins s’était convaincue, que derrière cet air sérieux et professionnel qu’il se donnait, il dissimulait un intérêt pour elle similaire à celui qu’elle lui portait. — "Mind if I keep you company?" Demande formulée davantage pour la forme, elle laissa à peine planer la question avant de poser ses livres sur la table, prenant place sur la chaise devant lui. Les coudes apposés sur la table, son menton ayant trouvé refuge au creux de sa paume, elle le toisait avec intérêt. Les livres, qu’elle avait apporté pour feindre des études sur lesquelles elle devait se pencher demeuraient intouchés, alors que, s’humectant les lèvres, elle attendait qu’il relève son regard sur elle.
Revenir en haut Aller en bas

Colin Parrish
Colin Parrish
heaven help a fool who falls in love
- - - - - -

- - - first - - -
posts : 33
- - second - -

-- hold my gaze Empty
Sujet: Re: -- hold my gaze   -- hold my gaze Empty15.01.22 14:26


- hold my gaze -
- - - ☆ - - -
Une habitude qu’il avait développée, rester à l’université aussi tard que possible. Il travaillait mieux, expliquait-il à sa femme. Peut-être qu’il cherchait à la fuir, préférant la quiétude d’une grande bibliothèque désertée que la culpabilité oppressante qu’il ressentait dès qu’il posait les pieds chez lui, chez eux. Avait-il cessé de l’aimer? Il ne savait pas. Il se demandait s’il pouvait encore ressentir quoi que ce soit hormis la culpabilité, les remords. Il s’en voulait, repassait les images floues et saccadées qu’il avait gardées de l’accident. Encore et encore. C’était sa faute, il le savait. Elle aussi. Ils se disputaient pour un rien, il était au volant. Ironiquement, il n’avait presque rien eu. Peut-être que lui il en payerait le prix tous les jours, chaque fois qu’il posait les yeux sur elle. Chaque fois qu’il sentait son corps se raidir alors qu’il glissait ses mains sur ses hanches, tentant un rapprochement avec sa femme. Elle le questionnait parfois sur l’utilité de passer ces soirées à l’université pour effectuer ses corrections. N’avait-il pas son propre bureau aménagé dans l’une des chambres vacantes de la maison? Comment lui expliquer qu’il se sentait tout simplement mieux ailleurs. N’importe où sauf à la maison, avec elle. Il lui mentait parfois, prétextant avoir besoin d’ouvrages, devant se résoudre à travailler à la bibliothèque alors qu’il n’y était que pour lire un roman. Loin de la maison. Loin de cet endroit où il n’avait que rarement les idées claires. Des bruits de pas vinrent rompre la quiétude apaisante dans laquelle il était plongé depuis quelques heures. Les lunettes glissées légèrement sur son nez, il continuait de lire. Les pas s’approchaient, la curiosité piquée. Il finissait la phrase alors qu’il relevait les yeux au même moment où une main e posa devant lui, sur la table. Toisant la main, les sourcils froncés, il remonta son regard le long du bras fin, jusqu’à ce que ses yeux rencontrent les siens. Auden. Il déglutit péniblement alors qu’elle le saluait, mettant l’accent sur le mot professeur. Un battement de cils, un sourire innocent. Il sentait son estomac se nouer, ses palpitations s’accélérer. — "Ms. Westfall. Good evening.", articula-t-il. Il baissa les yeux, un sourire gêné aux lèvres. Elle gagnait, comme chaque fois qu’ils jouaient à ce petit jeu. Celui qui supporterait le regard de l’autre sans flancher. Du moins, c’était ce qu’il s’imaginait. Il perdait, toujours.  — "I enjoy how quiet it gets at this time.", avoua-t-il, un sourire aux lèvres. Elle s’était joint à lui, ne lui laissant l’occasion de refuser sa compagnie. Il se redressa instinctivement sur sa chaise. Ramassant quelques feuilles éparpillées autour de la surface de travail. Il regardait autour. Constatait qu’ils étaient seuls. Constatait la quantité de places vacantes autour d’eux. Mais il avait fallu qu’elle vienne là, avec lui. La lèvre inférieure entre ses dents, il faisait mine de continuer de travailler. Relisant encore et encore la même phrase. Incapable de se concentrer. Il devinait son regard sur lui. — "How come you’re not enjoying your Friday night? You know, with um, friends…", lui demanda-t-il, avant de relever les yeux vers elle. La trouvant simplement attablée, ses livres fermés. N’avait-elle fait que l’observer depuis son arrivée ? Elle lui procurait toujours un certain malaise. Un inconfort. Par ce grand, intense regard qui se posait longuement sur lui. Par le sourire qui finissait toujours par étirer les commissures de ses lèvres. Il devait s’imaginer des choses, non ? Il n’était pas inconscient du fait que certaines de ses élèves pouvaient avoir un certain penchant pour lui. Parce qu’il partageait leur passion, parce qu’il représentait cette autorité. Quelque chose d’inatteignable. Mais elle, mieux que n’importe laquelle, savait qu’il était marié. Pire, il connaissait sa femme qui était aussi son enseignante. Il devait imaginer tout ça. Projeter sa propre attirance pour elle, tâchant de se l’expliquer. De se déculpabiliser.
Revenir en haut Aller en bas
 
-- hold my gaze
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mustache Marshall :: — STARS HOLLOW, CT :: blossom avenue-
Sauter vers: