-- people are strange
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T'as passé une putain de journée de merde à ton sale bulot qu'tu détestes. Putain, tu tires une bouffée de ta clope et craches sur le bitume encore humide par cette saloperie de pluie anglaise. Tu t'en bats les couilles, Maverick, de ton emploi. Encore plus de ton salaud de patron qui s'tape la queue sur toutes les p'tites minettes qu'il embauche. Avec leurs grosses balles rembondissantes et la putain d'cervelle toute vide. C'toi qui doit taper tout le boulot dans cette boîte à la con. Oh que oui, Mav', tu vas t'barrer d'là un jour. Tu te le promets alors que tu t'vides les poumons d'te saloperie que tu fumes comme un si t'étais un putain d'train. P't'être bien qu'c'est c'qui t'fais avancer. L'idiot de passant qui fonce dans ton nuage de fumée t'dévisage. C'est lui le connard qui a foncé dans ton nuage toxique, p'tain. Tu poses ton r'gard aux pupilles encore dilatées de la cochonerie qu't'as r'niflé la veille, sur une meuf. Tu lui mates le cul dans sa p'tite robe fleurie. Le genre de salopes qui s'habille pour qu'on les r'garde et qu'on ait envie de leur foutre la main au cul et puis après ça hurle qu'elle voulait pas d'ton attention. Les salopes. Comme ta mère. C'te vieille catin qui t'a d'nné la putain d'vie. Tu vois la meuf sursauter à quelques pas alors qu'un type qui semble un p'tain d'branleur dans son habit qui doit valoir le prix d'un mois d'putain d'loyer dans ton p'tain d'taudis. Il lui colle la main au cul et tu souris en t'imaginant déjà le rateau qu'le pauvre type va s'prendre. Tu la r'garde glousser comme une putain d'chienne en chaleur. Elle regarde partout nerveusement et tu comprends. Oh tu comprends qu'c'est deux là ils devraient pas s'trouver là et s'toucher comme ça en pleine rue. Tu l'reconnais ce langage parce que c'est c'que ton pervers de patron fait tous les jours avec les minettes de la compta'. Elle l'embrasse rapidement et tu observes le type glisser ses mais vers son derrière pour la plaquer contre l'érection qui doit commencer à raidir dans son froc de gosse de riches à la con. Elle glousse encore et tu écrases ta cigarette avec ton pied. Tu réalises que tu t'mords la lèvre inférieure quand tu vois ses mains viriles s'glisser sur le derrière de ses cuisses qui n'demandent qu'à être écartées et elles disparaissent sous sa robe. P'tain t'as jamais autant voulu être une paire de mains d'toute ta salope de vie. Tu enfouies tes mains dans ta poche. T'as b'soin d'une autre clope. La honte quand tu réalises que tu dois être aussi bandé qu'le connard qui a arrêté d'la tripoter pour l'embarquer dans sa bagnole noire. Tu r'gardes autour, y'a peut-être une salon de massage pour te faire vider les burnes par une nana.