AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Dernières imagesDernières images  Connexion  



 
Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal

 

 -- stay the night
Mustache Marshall :: — US & THEM :: Glimpse of us :: Lidia&Jonah

Aller en bas 

Jonah Arden
Jonah Arden

- - - - - -

- - - first - - -
posts : 9
- - second - -

-- stay the night Empty
Sujet: -- stay the night   -- stay the night Empty05.07.22 22:09


- stay the night -
doesn’t mean we’re bound for life
- - - ☆ - - -
Le tintement de ses bracelets qui s’entrechoquaient n’était plus qu’un lointain bruit, la chaleur de son corps contre le sien et ses doigts fins qui traçaient des routes invisibles sur son torse avant de glisser jusqu’à sa mâchoire puis se perdre dans sa chevelure en bataille avant de revenir sur leurs pas. Perfection. Ses paupières trop lourdes, Jonah avait fermé les yeux contre son gré. Marmonnant un hmm sans conviction quand elle prononçait quelques paroles ou quand ses ongles grattaient langoureusement contre cet endroit particulièrement sensible sur son cou. — "You’re falling asleep." Soudainement, il ouvrit les yeux et le tintement de ses bracelets stoppa ainsi que la caresse de ses doigts contre sa peau. Et la chaleur enivrante de leur étreinte se dissipa tandis qu’elle s’éloignait légèrement de lui. — "I’m not. I was merely… resting my eyes. You see, someone has worn me out tonight." Il poussa une légère exclamation de surprise quand la main de Lidia s’écrasa sur son bras. Son regard agacé manquait de conviction et laissait paraître une lueur joueuse et complice. Il glissa sa main par-dessus la sienne, entrelaçant leurs doigts et la guida à ses lèvres. Un baiser furtif et chaste au creux de sa paume, puis il porta chacun de ses doigts à ses lèvres, embrassant doucement la peau délicate qui contrastait avec la callosité de ses propres mains. Finalement, l’index sur lequel il s’attarda, plongeant son regard racoleur dans celui de Lidia, puis laissa le bout de sa langue glisser contre le coussinet arrondi. — "You’re not staying the night." Le ton était autoritaire, mais il ne manqua pas de remarquer sa déglutition pénible, ni sa respiration accélérée. D’un mouvement rapide, il la guida sur le dos, se logeant entre ses cuisses, ses avant-bras de chaque côté de sa tête.

Le sourire qui tirait sur les coins de ses lèvres reflétait celui qu’il savait également sur les siennes. Et il laissa un baiser lent et délibéré sur son cou. Exactement sur ce grain de beauté qu’il affectionnait particulièrement. Un léger hm de satisfaction soufflé par Lidia meubla le silence. Et il continua sa route, embrassant chaque petite marque sur son cou, ses clavicules et ses épaules. Puis, finalement, ce grain de beauté logé entre ses seins – son préféré. Il s’attarda à cette zone, couvrant la peau basanée de baisers, laissant les poils drus de sa courte barbe l’effleurer en une caresse abrasive. Les doigts fins de Lidia enfouis dans sa chevelure agrippant ses mèches quand il trouvait un endroit particulièrement sensible. Il releva les yeux vers elle, enivré par la vision qui se trouvait devant lui. Le regard sombre et langoureux de Lidia posé sur lui. Quelque part entre la frustration et le désir. — "But your bedsheets are so soft. And you’re so warm. And you smell so good." Plaida-t-il, implorant presque, alors qu’il posait sa tête contre son ventre, enlaçant son corps nu de ses bras. Comment quitter ce lit, comment la quitter elle pour retrouver le silence et la solitude qui l’attendaient chez lui? — "You know the drill. No sleepovers." Elle tira légèrement sur ses cheveux une fois de plus, sans réellement tenter de le déloger de la position dans laquelle il se trouvait.

Il savait que ça ne faisait pas partie de leur relation. Mais la présence de Lidia était devenue quelque chose de routinier, quelque chose qu’il recherchait. Dont il ressentait le manque. Et il réalisait que son lit vide le narguait et qu’il pouvait détecter son parfum imprégné sur sa peau lorsqu’il rentrait chez lui et qu’il passait les heures suivantes à s’imaginer dans cette position; là, dans ses bras, entrelacés. Laissés satisfaits et contents après la passion, mais ensemble pour l’après. Il savait que ça devenait trop intime, qu’ils avaient été clairs dès le début. Elle ne cherchait rien de sérieux et lui non plus. Mais son corps entier était en manque du sien dès qu’il franchissait le seuil de sa porte. — "Did I tell you about all the lives I saved today?" Le silence brisé par cette réplique qui arracha un rire à Lidia. Il planta quelques baisers dans son cou, remontant le chemin jusqu’à ce qu’ils soient de nouveau face-à-face. Le sourcil arqué qu’elle lui offrait lui dictait de continuer. — "Orphans, elderly citizens, kittens … even orphan kittens. I’m basically a Saint. You’re really going to send off the hero of the day to a very cold and very, very lonely bed?" Elle poussa doucement son épaule, en roulant les yeux. — "Yes, I am going to send a very, very ridiculous man to his own bed." Susurra-t-elle avant de lui voler un baiser, trop court et chaste à son goût. Puis ce râlement au creux de sa gorge qu’il ne put contenir quand elle mordilla son cou. — "Is it because you snore? Because, I already know how loud you get in bed, don’t worry about that. It’s something I quite enjoy about you." La réplique lui mérita une autre poussée joueuse sur son épaule, cette fois-ci accompagnée d’une mine outrée qui lui arracha un rire. — "I gotta wake up early, I have a meeting tomorrow and you will get me late. I know you will." L’accusation les fit sourire. Le magnétisme qui opérait entre eux s’était avoué être plus puissant que leurs convictions à maintes reprises et il n'aurait osé la contredire en sachant qu’elle avait parfaitement raison. — "I’ll make you coffee, I’ll cook you breakfast. You’re gonna love having me around. I’ll even wash your back in the shower." Et malgré l’expression innocente qu’il forçait sur son visage, elle pouvait reconnaître la lueur séductrice dans son regard sombre, rempli de promesses inavouées.

Elle semblait considérer son offre quelques instants, puis les fit basculer. Inversant leurs positions. Les cheveux en bataille, le sourcil arqué. Fuck, le juron glissa entre ses lèvres comme une prière. Avec elle, c’était amusant, léger, une distraction. Elle était une déesse et il n’avait probablement jamais eu la moindre chance de lui résister. De s’empêcher de s’attacher à elle, d’empêcher ses pensées de vagabonder vers elle à tout moment de la journée. Elle se pencha vers lui, il retint son souffle. Peut-être qu’elle le lui coupa. Ses longs cheveux chatouillant son torse. — "See that’s precisely why you’re going to make me late if I let you stay. I need to be in a professional mindset and we both know I’m not when I’m around you." Ses lèvres effleuraient à peine les siennes et il perdait la tête. Enivré par elle, sa chaleur, son odeur. Sa simple existence. Comme si elle avait pressenti qu’il chercherait à l’attraper, à l’attirer vers lui pour prolonger leur baiser, pour sentir chaque parcelle de son corps contre le sien, Lidia glissa ses mains dans les siennes et les plaqua au-dessus de sa tête. Si près, mais trop loin. Jamais assez près. Un râlement de frustration s'extirpa de ses lèvres, accompagné par le son mélodieux du rire de Lidia, satisfaite. — "I love when you’re unprofessional with me. I’ll behave, I swear. No funny business. Sleep, coffee, shower. " Il aurait sans doute dû être honteux de se montrer si désespéré, si implorant. Mais il n’avait plus la force de l’être, pas quand elle le toisait avec un regard amusé et vainqueur. Elle l’avait à sa merci. Elle le savait pleinement. Et lui aussi. — "God, you’re impossible."

Un soupire de frustration exagéré raisonna dans la pièce et elle se délogea, retournant de son côté du lit. Il observait chacun de ses mouvements, les sourcils froncés, incertain de la suite, tandis qu’elle attrapait son portable et pianotait sur l’écran avant de le déposer sur la table de chevet. — "You might behave, but I won’t. We’ll wake up very early tomorrow, you are not making me late for my meeting. And you will make me an omelette." Elle le défiait du regard, les bras croisés contre sa poitrine. Mais il la contemplait comme on observe une œuvre d’art. Avec admiration. Il buvait chacune de ses paroles, un sourire triomphant aux lèvres. — "Of course, I will." Il déposa un baiser sur sa joue et le masque de Lidia tomba une fraction de seconde, un sourire tendre étirant ses lèvres. Un de ses sourires qu’il ne voyait pas fréquemment. Qu’il comptait, presque. Ce sourire qui lui réchauffait et lui tordait le cœur simultanément. Celui qui lui reviendrait en tête trop souvent durant les prochains jours. Celui pour lequel il ferait tout afin d'en être la cause à nouveau. — "This is a one-time thing." Elle leva un doigt vers lui, un avertissement, un rappel de la nature de leur relation. Ce n’en était pas une, après tout. Une simple distraction physique, sans plus. Charnelle. — "Of course, it is." Le sourire qui ornait ses lèvres devait sans doute trahir l’amusement qu’il tirait de la tournure des événements. Mais elle n’insista pas et se coucha sur le côté. Aussitôt, il glissa son corps contre le sien. Enfin assez près, enfin sa chaleur contre son corps. Son bras s’entortilla autour de sa taille, l’attirant davantage contre lui. À l’unissons, chacun poussa inconsciemment un soupire. De soulagement, de contentement, de béatitude.

Son nez enfoui au creux de son cou, il humait doucement son parfum en écoutant ses respirations. Ça aurait peut-être dû lui être étrange. Ce rapprochement, cette proximité. Il n’avait eu ce genre d'intimité, de tendresse depuis que sa femme l’avait quitté. Et pourtant il lui semblait si naturel de la tenir au creux de ses bras. Mais il la sentait tendue, pouvait presque entendre ses pensées défiler et se bousculer dans son esprit. L’instant d’incertitude s’étirait et il s’attendait à ce qu’elle change d’idée. Et, cette fois, il n’insisterait pas. Il rentrerait chez lui sans broncher. — "So, orphan kittens, uh?" Lidia tourna la tête vers lui, le regard amusé ancré au sien. Une lueur indéchiffrable y réfléchissant. Ils riaient doucement et il la sentit se détendre dans son étreinte. Elle s’abandonnait dans ses bras, se livrait à cette nouveauté. C’était encore eux, c’était encore simple et facile. Elle le surprit en déposant un baiser plus tendre qu’aguicheur à ses lèvres avant de se retourner. Le tintement de ses bracelets agissant comme une berceuse hypnotique alors qu’elle glissait doucement ses doigts contre le bras qui la maintenait contre son torse, avide de sa chaleur, de sa présence. — "‘Night, Lidia." Un murmure au creux de son oreille suivi d’un baiser à son cou. La caresse de ses doigts s’interrompit à ce contact. Quelques secondes s’allongeaient et il se demandait s’il était allé trop loin. S’il avait brisé le fragile équilibre du moment. — "Good night, Jonah." Le tintement reprit au rythme de ses caresses furtives, jusqu’ à ce que chacun ne succombe au sommeil. À demi conscients qu’ils venaient de modifier les règles du jeu.
Revenir en haut Aller en bas
 
-- stay the night
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mustache Marshall :: — US & THEM :: Glimpse of us :: Lidia&Jonah-
Sauter vers: